Les pulls en laine made in France

Le pull en laine, l'allié du froid

Avec le col roulé, le pull en laine est l’allié pour lutter contre le froid, de l’automne au printemps. Toutefois les pulls 100% laine sont plutôt rares. Coûteux, d’autant plus lorsqu’ils sont de fabrication française, de nombreuses marques privilégient un mixte de laine, coton et/ou polyester, pour faire baisser son coût. Alors avant de juger uniquement sur le prix du pull, il est intéressant de regarder l’étiquette pour connaître sa composition et de le toucher pour connaître son épaisseur.

L’autre avantage d’avoir un pull « coupé », je m’en suis rendue compte à mes dépends en lavant mon premier pull 100% laine. Les pulls avec peu de laine et beaucoup de coton ou d’autres matières ne se déforment pas en passage à la machine à laver ! Peu importe le programme, de 30 à 40°C avec un essorage à 1000 tours/min, le pull avec peu de laine ne bougeait pas. Alors qu’avec un pull 100%, il faut faire attention. Et oui, j’ai fait l’énorme erreur de ne pas regarder les précisions sur l’étiquette et j’ai lavé un pull 100% laine mérinos comme un pull classique. Vous imaginez le résultat. Le pull est déformé, il bouloche et il a totalement rétréci. J’ai ruiné le seul et unique pull que j’avais en laine mérinos. Alors faites vraiment attention avec un pull 100% laine de choisir le programme adapté, avec un essorage faible et le faire sécher à plat.

Ensuite pour bénéficier des propriétés thermorégulatrices de la laine, il faut qu’il y est une majorité de laine dans la composition du vêtement : de 70 à 100% de laine vous avez déjà des produits de qualité. Deuxième précautions, il faut que la maille soit épaisse et tricotée serrée pour garder la chaleur corporelle. Sinon les courants d’air passent et on a froid.

Puis la douceur naturelle de la laine entre également en jeu. Certaines laines picotent réellement, ce n’est pas un mythe ! D’autres sont incroyablement douces et sont très agréables à porter à même la peau, comme la laine mérinos et la laine cachemire. De manière générale les laines faites de duvet sont toujours plus douces, plus rares et plus cher que les autres poils de chèvres.

Laine de chèvres ou de moutons ?

Avant de s’intéresser à la laine qu’on utilise le plus revenons sur les différences entre chèvre, brebis et moutons.

La chèvre est la femelle du bouc, alors que la brebis est la femelle du moutons et plus précisément du bélier. « Mouton » est un terme générique pour parler des brebis (femelles) et des béliers (mâles).

Les deux, chèvres et brebis ou bélier et bouc sont capables de donner de la laine. Par exemple :

• les chèvres angora donne de la laine mohair,
• les chèvres cachemire donnent la laine du même nom,
• les moutons (brebis et béliers) mérinos donnent la laine mérinos.
• la laine de pays correspond à de la laine de moutons plus rustiques.

D’autres espèces animales peuvent également donner de la laine comme le Yak de l’Himalaya, plus anecdotiques la laine de chameau, etc.

En parallèle de la race de chèvre ou de brebis, toutes les fibres de la toison ne sont pas utilisées de la même façon. Le duvet, poils très fin, doux et soyeux au plus près de la peau de l’animal est la partie la plus recherchée, la plus rare et la plus onéreuse. Ensuite les autres poils sont triés, soit pour être filé afin d’en faire des vêtements, soit pour être utilisés comme isolants dans les doudounes, sacs de couchage, isolant du bâti…

Enfin la laine peut également être traitée mécaniquement pour changer de toucher, comme la laine cardée qui donne le feutre.