Kostumi : des déguisements pour enfants qu’ils peuvent fabriquer eux-mêmes
Coup de cœur du Salon du savoir-faire 2023 de Paris, la marque de déguisements Kostumi se lance enfin dans le grand bain. Avec comme promesse la fabrication du costume par l’enfant, Camille Mercier nous partage les secrets de la naissance de ce projet ainsi que les objectifs de sa première année.
Et si le développement du savoir-faire français dans le textile prenait forme dès le plus jeune âge. Les costumes proposés par Kostumi permettent aux enfants eux-mêmes de confectionner leur déguisement qu’ils porteront à des anniversaires, lors d’un carnaval, d’une fête ou devant leurs parents.
Camille et Ariane sont à la genèse de cette nouvelle marque qui espère s’installer durablement dans le secteur du divertissement en 2024.
Comment est né votre projet ?
« Tout a commencé lorsque Ariane, la seconde cofondatrice de Kostumi s’est rendue compte pendant le confinement que la couture pouvait plaire aux enfants. Une des filles qu’elle gardait était époustouflée par les déguisements qu’elle fabriquait pour son travail. Alors elle lui a appris à les faire soi-même et l’idée de Kostumi est née.
Notre objectif est assez simple, on souhaite impliquer au maximum l’enfant dans la fabrication de son costume en lui apprenant comment faire. Souvent quand l’enfant fabrique lui-même son vêtement , il est encore plus fier de le porter. Et d’un autre côté, cette activité permet aux parents de laisser leurs enfants en autonomie puisqu’ils n’ont pas besoin d’être forcément là pour les aider. »
Quels sont les déguisements que l’on peut découvrir sur votre site ?
« Pour l’instant nous proposons seulement 4 costumes différents :
- Duchesse
- Chevalier
- Pirate
- LAamérindienne
Avec ces quatre parures , nous répondons au même cahier des charges, il n’y a pas de contrainte de tailles. On sait que la morphologie des enfants change énormément entre 6 et 9 ans, du coup nous avons pris la décision de ne pas mettre de manche ou de pantalon sur nos costumes. »
Sous quelle forme reçoit-on vos déguisements ?
« Nos clients reçoivent une boite avec à l’intérieur à chaque fois les mêmes composants :
- Des pièces de tissus pré-découpés
- Du fil et du ruban
- Une aiguille émoussée
- Un mètre ruban éducati
- De la décoration
- Un livret éducatif
Ce livret a été pour nous l’un des éléments les plus compliqués à imaginer. Entre 6 et 9 ans, les enfants apprennent à lire, donc il ne fallait pas qu’on utilise des explications écrites. Après plusieurs tests, on a décidé d’illustrer les étapes à réaliser avec des dessins et des schémas faciles à comprendre. Avec ce livret et notre méthode, un enfant va passer entre 1h30 et 2h30 sur la confection de son déguisement, et tout ça en autonomie.
Le contenu de nos boîtes est calculé pour qu’il y ait le moins de gaspillage possible. Nous réutilisons toutes les chutes. »
Comment fabriquez vous les éléments qu’on retrouve dans votre boite ?
« C’est ici que le fabriqué en France prend tout son sens. Pour le tissu et les découpes nous nous fournissons chez So Bag, un atelier dirigé par Nicolas Chevalier. Ensuite, pour les livrets éducatifs, nous travaillons avec AzCom, un imprimeur situé en Seine et Marne. Et nous gérons toutes les deux avec Ariane la manufacture et le conditionnement. »
Qu’est ce qui fait la force de votre marque ?
« Déjà je pense que notre concept est assez original, il convient à tout le monde. Les enfants sont contents puisqu’il fabrique leur propre déguisement en autonomie et ensuite les parents sont soulagés de ne pas les voir avec un écran.
Nous avons aussi eu un très grand coup de projecteur lors du Salon du savoir-faire, plusieurs influenceurs sont venus à notre rencontre, et l’organisation de l’événement nous a sélectionné comme coup de cœur. Enfin le succès de notre campagne de financement participatif sur Ulule nous a réellement permis de nous lancer, et de financer notre première production. »
Quels sont vos objectifs pour 2024 ?
« Bien sûr le rêve serait de devenir le numéro un sur le marché du déguisement pour les enfants. Mais on sait que celà est compliqué à court terme. Alors nous allons continuer nos efforts, trouver de nouvelles idées , développer notre marque et on verra où cela nous porte. »
Contenu rédigé par Baptiste Chuzeville
Fraichement diplômé d’un bachelor Journalisme au sein de l’ISCPA de Lyon, qu’il avait terminé par un stage de 5 mois au sein de notre rédaction, Baptiste s’est dirigé vers un master à l’ISFJ Lyon. Aujourd’hui alternant, il alimente la page magazine du site.