J’ai testé les baskets made in France : les sneakers Ector
Achetées en juillet 2019, mes premières baskets made in France tiennent encore la route pour une quatrième année.
Pourquoi j'ai choisi ce modèle ?
Si vous nous suivez depuis nos débuts, vous savez que notre site Marques de France est né des suites de mes recherches pour acheter mes toutes premières baskets de fabrication française. J’ai passé tellement temps à chercher des marques, à comprendre comment on fabriquait une paire de chaussures et ce qui se cachait derrière l’appellation made in France que je ne voulais pas tout perdre. Alors pour garder une trace de ce travail, pour le partager, nous avons lancé Marques de France !
Mon choix s’est porté sur la basket Ector, pour trois raisons principales.
- Elles étaient dans mon budget : moins de 120€ à l’époque.
- Elles correspondaient à ma définition d’achat responsable, car elles sont fabriquées à partir de bouteilles en plastique recyclées pour la tige et en caoutchouc recyclé pour la semelle extérieure. Je précise qu’il s’agit de « ma » définition car je sais à quel point la question de l’usage de plastique recyclé divise.
- Elles ont un design qui leur est propre. Les goûts et les couleurs sont tellement personnels, mais ce qui me bloque parfois avec le « made in France », ainsi qu’avec la mode éthique & responsable de manière plus générale, est cette envie de faire des vêtements intemporels, sobres, qui se marient avec tout. Du coup, il y a moins d’audace, je trouve. Et les baskets Ector ont leur petite originalité.
Comment vieillit le produit ?
Les baskets made in France Ector conviennent aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Je les ai achetées en juillet 2019. Elles m’accompagnent depuis plus de trois années, à raison de 6 mois par an. Je ne les porte quasiment pas de décembre à février, car je n’ai pas pris la version hivernale, le modèle « blizzard ». L’été, lorsqu’il fait vraiment très chaud, je privilégie les sandales, les espadrilles et les tongs pour avoir les pieds à l’air !
J’ai une fréquence de marche modérée, c’est-à-dire que je fais en moyenne 6.000 pas par jour avec quelques pics réguliers à 10.000 pas et plus exceptionnellement 15.000 à 20.000 pas par jour. Depuis que je les ai, j’ai changé une fois les semelles intérieures. D’ailleurs, elles sont très pratiques, vous pouvez facilement les remplacer par vos propres semelles orthopédiques.
Un avantage et un défaut : légères mais limitées
La semelle extérieure, surtout au niveau des talons, tient toujours le coup, malgré la position de mes pieds. J’ai le défaut d’appuyer sur mes talons, du coup c’est toujours la partie qui s’use le plus vite et finit par trouer la chaussure.
Je n’ai pas eu à les passer en machine, mais si vous souhaitez des baskets blanches, sachez qu’elles passent à 30°C.
De plus, ce que j’aime particulièrement est leur légèreté. Mais c’est également leur défaut, car comme elles sont légères, elles sont également flexibles. Au quotidien, avec mes 6.000 pas, le confort est similaire à celui des chaussons. Par contre, en voyage ou quand je sais que je vais davantage marcher (plus de 10.000 pas par jour ou plus de 8 km), je change pour des chaussures qui maintiennent davantage le pied avec une semelle plus épaisse qui offre plus d’amortie.
Enfin lorsqu’elles seront en fin de vie, je pourrai les recycler. Pour connaître le mode d’emploi, il faut contacter la marque.
Contenu rédigé par Élodie Lapierre
Depuis plus de 10 ans, je suis chargée d’études en santé environnementale. J'ai toujours à coeur d’informer et sensibiliser les individus, afin qu’ils soient des consommateurs avertis et aguerris.Le site Marques de France est géré en toute indépendance et n’appartient à aucune entreprise privée. Toutes les recherches effectuées et tous les contenus rédigés répondent à un unique objectif : promouvoir les marques qui contribuent à l'économie française.