L’enseigne Jules va augmenter sa part de vêtements fabriqués en France
Un an après l'ouverture de son nouveau lieu de production situé à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, la marque française Jules a annoncé son nouveau statut d’entreprise à mission.
Avec 60 000 produits fabriqués en France vendus au cours de l’année 2022, la marque française de vêtement pour hommes Jules a réussi sa première étape de son processus de relocalisation. Après une année marquée notamment par une cyberattaque, l’enseigne détenue par l’Association familiale Mulliez a annoncé ce matin son nouveau statut d’entreprise à mission.
À travers cette nouvelle stratégie, Franck Poillon, le directeur général de Jules espère vendre 100 000 vêtements fabriqués en France d’ici 2025. Pour cela, la firme française va devoir faire des compromis, comme par exemple avec l’augmentation des prix de la célèbre collection à 59,59€. D’après Le Monde, les prix de cette collection devraient augmenter d’une dizaine d’euros d’ici l’hiver prochain.
Avec le statut d’entreprise en mission, Franck Poillon explique qu’il souhaite « transformer l’industrie de la mode » avec notamment la relocalisation de la production en France pour être toujours plus près de ses clients. Même si « Horizon 2025 » reste le premier objectif de Jules, la marque de vêtements pour hommes garde aussi un œil sur 2026 avec le souhait de produire un tiers de ses produits en proche import. A titre comparatif, aujourd’hui, seulement 17% des produits que l’on peut retrouver dans les rayons des magasins Jules, sont made in France.
Ces nouveaux objectifs sont notamment dus aux très bons résultats qu’est parvenu à avoir la nouvelle usine située à Neuville-en-Ferrain. Pour l’enseigne détenue par l’Association familiale Mulliez « le coût de la main-d’œuvre et le temps passé à la confection dans cette usine sont supérieurs aux prévisions » toujours d’après Le Monde.
Le saviez-vous ?
Jules distribue également les vêtements de La Gentle Factory, une marque incubée par le propriétaire du groupe entre 2013 et 2019 avant qu’elle ne prenne son indépendance.
Contenu rédigé par Baptiste Chuzeville
Fraichement diplômé d’un bachelor Journalisme au sein de l’ISCPA de Lyon, qu’il avait terminé par un stage de 5 mois au sein de notre rédaction, Baptiste s’est dirigé vers un master à l’ISFJ Lyon. Aujourd’hui alternant, il alimente la page magazine du site.