Consommer local : se meubler en circuit-court, privilégiez le made in France
Consommer local permet de limiter son empreinte carbone et de soutenir l'économie locale : focus sur les meubles made in France.
Se meubler en circuit-court, local et français
Dans la catégorie « ameublement de la maison », il est possible de trouver des pièces en circuit court (en limitant les intermédiaires), local (en privilégiant le bois français et made in France bien sûr).
La chambre made in France
Sommiers, commodes et tables de chevet, Kipli répondra à toutes vos envies, même le lit cabane pour les enfants.
Le matelas est également un savoir-faire français : Woozbed du groupe Dunlopillo, Le matelas vert pour des matelas en latex naturel ou en laine, Otello et son matelas bi-face à ressort ou encore Tediber qui propose un matelas en mousse recyclé et laine française, un matelas pour bébé, des couettes et oreillers.
Pour le linge de lit, pensez à la marque À demain. Installée dans le Nord depuis plus de 70 ans, elle façonne des housses de couettes, des draps, en coton et en lin, certifiés Origine France Garantie.
Le salon made in France
La Chapelle Saint Ursin, dans le Cher, est prolifique dans la fabrication de canapés. La ville accueille les ateliers de Pôle Position qui fabriquent aussi des canapés en exclusivité pour la Camif.
Les canapés convertibles Miliboo offrent un coin nuit et Kipli propose son canapé made in Hauts de France en lin français, tissé dans les ateliers Lemaître Demeestere.
Les tables de salle à manger sont très nombreuses, du bois brut chez Delavelle, du bois et du métal chez Artmeta, du béton chez Lyon béton, du métal chez ZHED…
Pourquoi choisir le circuit court ?
La définition du circuit court est de limiter au maximum les intermédiaires entre le producteur et l’acheteur. Ainsi acheter du chocolat, en direct, depuis une coopérative de cacao en Côte d’Ivoire est du circuit court.
La notion de distance n’entre pas en jeu dans la définition première de circuit court. On préfère alors parler de consommation locale.
En effet, consommer local fait référence à une région ou une zone géographique particulière. Toutefois pour un frontalier, consommer local n’implique pas nécessairement d’acheter made in France. Par exemple, un trajet de marchandises entre Biarritz et Lille est plus long qu’un trajet Biarritz – Porto, Portugal (1000km vs 811km).
Alors, l’idéal est de consommer en circuit court, localement, tout en privilégiant la fabrication française pour soutenir notre économie et notre modèle social. Acheter devient un acte militant !
Pourquoi consommer local ?
Consommer local permet de limiter l’empreinte carbone d’un produit en réduisant les trajets entre les différentes étapes de fabrication.
Le journaliste Jamy avait retracé, en 2019, l’itinéraire d’un jeans pour l’Emission pour la Terre, France 2. Dans son exemple, le voyage commençait en Inde, premier producteur mondial de coton. Puis le coton était envoyé au Pakistan pour y être filé et tissé. Les toiles étaient ensuite acheminées vers la Chine pour les étapes d’ennoblissement et de teintures, avant d’être renvoyées vers la Tunisie pour l’étape de confection. Enfin, dernière étape, les jeans sont expédiés au Bangladesh pour le sablage, procédé qui consiste à délaver tout ou une partie du jeans. Au final, le jeans aura nécessité 11.000 litres d’eau et aura parcouru 65.000km soit 1,5 fois le tour de la terre.
Une des marques françaises pionnières à avoir relocalisé la fabrication de jeans, la marque 1083, propose des jeans qui ont parcouru, en moyenne, 4 fois moins de distance (moins de 15.000km). Le coton utilisé est cultivé en agriculture biologique en Tanzanie, au Bénin ou au Mali, pour limiter la consommation d’eau. Puis le coton est filé, à la fois en France, en Belgique et en Grèce. Les filatures françaises ne sont pas assez nombreuses pour répondre à la demande. À partir de l’étape de tissage, puis de teintures, d’ennoblissement, de confection et de délavage laser, elles sont toutes réalisées dans des ateliers français. D’ailleurs pour délaver les toiles, 1083 a investi dans une unité de délavage laser à Romans sur Isère, afin de ne pas utiliser le procédé classique de sablage qui présente un risque pour l’environnement et pour les employés.
Contenu rédigé par Élodie Lapierre
Depuis plus de 10 ans, je suis chargée d’études en santé environnementale. J'ai toujours à coeur d’informer et sensibiliser les individus, afin qu’ils soient des consommateurs avertis et aguerris.Le site Marques de France est géré en toute indépendance et n’appartient à aucune entreprise privée. Toutes les recherches effectuées et tous les contenus rédigés répondent à un unique objectif : promouvoir les marques qui contribuent à l'économie française.