Les couches made in France
Découvrez les marques qui proposent des couches fabriquées en France. Chaque marque listée ici fabrique et/ou assemble ses produits en France, dans ses propres usines ou via une manufacture partenaire.
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Pour accompagner votre bébé lors de ses deux premières années ❤️Couches lavables ou couches jetables, quels impacts environnementaux ?
Vous hésitez entre les couches lavables et les couches jetables, pris.e entre l’étau de réduire la quantité de déchets et de limiter les consommations d’eau et d’électricité liées aux cycles de lavage.
L’Ademe, l’agence de maîtrise de l’énergie, s’est penchée sur cette question : quels sont les impacts environnementaux des couches pour bébé ? En effet, l’Ademe rappelle qu’un enfant utilise en moyenne 3 800 couches jetables jusqu’à l’acquisition de la propreté (les 2,5 ans de l’enfant). A contrario, un enfant a besoin d’environ 30 couches lavables qui seront lavées 137 fois sur la base de 4,5 changes par jour. En plus, il faut savoir que la couche lavable n’est pas zéro déchet, elle possède un feuillet jetable dans lequel repose les selles.
Pour essayer de trancher en faveur des couches lavables ou des couches jetables, l’Ademe a procédé à une analyse du cycle de vie (ACV). Résultats ?
L’Ademe conclut qu’il n’est pas possible de conclure à un intérêt marqué des couches lavables par rapport aux couches jetables vis-à-vis de l’environnement. Si les couches lavables présentent un intérêt en termes de réduction des quantités de déchets, elles génèrent aussi des consommations d’eau et d’énergie plus importantes. Lorsque les utilisateurs s’orientent vers des couches lavables, il est indispensable d’en optimiser l’usage et en particulier : laver dans une machine à pleine charge et de préférence à 60°C, utiliser une machine performante, ne pas utiliser de sèche-linge et ne pas repasser les couches.
Comment utiliser les couches lavables ?
La couche lavable est composée de 3 parties :
- la culotte qui est l’enveloppe globale, avec l’attache au niveau du ventre,
- les absorbants qui vont se positionner dans la culotte, comme les coquilles d’un soutien-gorge,
- le voile de protection jetable, en contact direct avec les selles.
Au quotidien, ce sont les absorbants qui passent en machine à laver, s’il y a des débordements, la culotte peut également passer au lave-linge. Par contre, le voile de protection doit systématiquement être jeté. La plupart du temps, ce voile de protection est biodégradable.
À nouveau, il n’est pas si simple de départager le budget lié aux couches jetables de celui alloué aux couches lavables. En effet, de nombreuses études comparatives sont disponibles et sont en faveur des couches lavables. Toutefois ces études ne prennent pas en compte le sur-coût lié aux machines à laver (consommation d’eau, d’électricité et de lessive).